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Les Oiseaux

by Les Passagers

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    Sold Out

1.
Les oiseaux 04:45
Il est huit heures et quart Sur la rame de métro Tous les gens en retard Fragiles comme des oiseaux À peine sortis du noir Avancent au même tempo Une danse au hasard Sur la rame de métro Nos pieds en communion Valsent vers le wagon en écho Je peux sentir ta peur Je la cueille comme une fleur sur ta peau Viendrais-tu avec moi Nous deviendrons les rois du métro Nous avons encore l’âge De sortir de nos cages d’oiseaux Comme à chaque matin figée dans le wagon Mes paupières à genoux inventent des prières Pour trouver le courage de te demander ton nom Comme à chaque matin figée dans le wagon Mes paupières à genoux inventent des prières Jusqu’à ce que tu descendes à la prochaine station Ta présence fantôme Tombée comme une bombe dans le métro Une poudre toxique Une bombe atomique sous mes os Viendrais-tu avec moi Nous deviendrons les rois du métro Nous avons encore l’âge De sortir de nos cages d’oiseaux Comme à chaque matin figée dans le wagon Mes paupières à genoux inventent des prières Pour trouver le courage de te demander ton nom Comme à chaque matin figée dans le wagon Mes paupières à genoux inventent des prières Jusqu’à ce que tu descendes à la prochaine station
2.
Éden 04:14
Les fleurs sont tendres Dans mon jardin de décembre Je les parfume pour faire semblant Qu’elles résistent au temps Je fais pousser Des tournesols irréels Des flamands roses Qui pourraient fondre au soleil J’ai mis du plastique sur l’éden Ici tout est beau Je n’récolte pas ce que je sème Ici tout est beau Je règne seule Sur mon jardin inanimé Mon cimetière De souvenirs empaillés J’ai mis du plastique sur l’éden Ici tout est beau Je n’récolte pas ce que je sème Ici tout est beau
3.
Je veux couper les montagnes en deux Mais la forme de la côte Me rappelle ton corps Me faire virer de bord Je me décide à grimper le sommet A regarder au loin Notre maison un point Qui clignote au dessus du vide Emmène-moi sous ton bras Fais-moi croire que l’amour Existe encore entre nous Danse avec moi, n’arrête pas Je veux coucher les ombres Qui tournent sous nos pas Je suis partie mais je n’abandonne pas Tu voyages dans mon ventre Y’a ton âme qui s’accroche Se lève entre mes côtes Quelqu’un m’a dit que la lumière s’infiltre Entre les craques Mais c’est l’ordinaire Qui entre sans bruit et qui réclame sa place Emmène-moi sous ton bras Fais-moi croire que l’amour Existe encore entre nous Danse avec moi, n’arrête pas Je veux coucher les ombres Qui tournent sous nos pas
4.
Les journées sont longues l’été Quand on découpe ensemble les baisers Remplis d’air sucré, sans souvenirs Et sans promesses d’avenir Pour faire fondre les rêves effacés Les coins de ta bouche m’ont fait oublier Le ventre creux et les idées gelées Qui fondent avec l’été, sur le banc Où nos cuisses collées Essaient d’ignorer les passants Que je trouvais avant si importants Me semblent bien petits maintenant J’aimerais figer le temps Dans le manège qui tourne lentement Assis côte à côte dans la grande roue La montagne russe joue avec le temps Qui monte et redescends Comme tes sourires et nos bonheurs d’adolescents Et l’ennui qui s’installe doucement Les souvenirs se font minces et fuyants Et les années avalent les instants Mais je garde cette image dans ma tête Ce mirage qui reflète Notre été dans le grand manège blanc Et les passants, comme moi trop insouciants Pour regarder le manège autrement J’aimerais figer le temps Dans la grande roue qui tourne lentement
5.
Lucie 02:51
Le messages se comptent par milliers Des pigeons perdus dans la mer que t’as lancés T’essaie de lui parler depuis des années lumières Mais la ligne est sans vie Lucie Des fois tu pleures comme avant Et je n’sais pas comment te sortir de ta tête On dit la distance tue je sais Pourtant il n’est pas mort ni volatilisé Y’a même pas changé de pays Chaque matin y’a son corps endormi dans ton lit Lucie Des fois tu pleures autrement Et je n’sais pas comment le sortir de ta tête Comme un ange étendu sur ton lit enneigé J’te couve de mes bras habitués L’hiver qui commence à descendre Et déjà tu t’acharnes à oublier décembre Lucie Des fois tu pleures comme avant Et je n’sais pas comment te sortir de ta tête Lucie Des fois tu pleures autrement Et je n’sais plus comment le sortir de ta tête
6.
Fantôme 05:30
S’il ne reste qu’une seconde Je veux la passer avec toi Et si je prononce tout bas ton nom Peut-être que tu m’entendras D’en haut je viens déposer Une main invisible sur ta joue Un frisson humide pour réveiller Les rires tombés entre nous Je pars mais je reste là La forme endormie de tes draps À tendre mes bras qui n’existent pas Je suis le fantôme de tes nuits Qui rit plus haut que tous les éclats Pour taire ton silence qui me crie Oublie-moi Oublie-moi Oublie-moi Si tu ouvres la fenêtre je partirai sans vagues Les bras en haut la tête à l’envers sans faire de bruit Laissant des morceaux de moi pour que tu n’oublies pas N’oublies pas N’oublies pas N’oublies pas
7.
Incantation 02:00
8.
Je suis celle qui court un marathon dans l’urgence La rue est un marécage, Sainte-Catherine ce soir est dense Tu m’attends au détour je me prends dans tes pattes Tu frappes mon souffle court, je m’enlise dans l’asphalte De la buée sort de ta bouche, elle se colle sur ta visière Te donne des airs de carnivore dans l’air sauvage de l’hiver Tu brilles de feux rouges et bleus, des gyrophares dans la nuit Tu m’envoies ton flash dans les yeux, me demande qui je suis Je ne te dirai pas mon nom Je ne te dirai pas mon nom Je ne te dirai pas mon nom Je cherche le soleil caché derrière ton miroir Tu sais ma vie n’est pas celle que tu t’imagines y voir Et les curieux qui accourent plongent leurs yeux endormis Ils m’invitent dans leur jeu, me demandent qui je suis Je ne leur dirai pas mon nom Je ne leur dirai pas mon nom Je ne leur dirai pas mon nom Dans la ville dortoir immense le silence transperce le bruit On ne lève pas le doigt, on préfère le tendre en fusil Comme dans les films à la télé, ça prend un bon et un méchant Et là où les gris s’entremêlent, on nous peint en noir et blanc La vérité est comme le vent qui galope au milieu de la nuit Et la violence se répand par la fenêtre de l’oubli Et la violence se répand par la fenêtre de l’oubli, par la fenêtre de l’oubli Ils ne sauront jamais mon nom Ils ne sauront jamais mon nom Ils ne sauront jamais mon nom
9.
Voyeur 05:33
Je suis un souffle sur ta nuque Le vent qui se prend dans ta jupe Et tu ne me vois pas J’imagine l’odeur de ta peau Je peins ta vie à numéros Sans que tu ne me vois Ne te retourne pas J’aime bien mieux l’idée Que je me fais de toi On vit on meurt sans se connaître Dans un monde parallèle peut-être Seul le temps le dira D’toutes façons je préfère regarder de haut Tu es le Truman de mon show Et tu ne le sais pas Ne te retourne pas J’aime bien mieux l’idée Que je me fais de toi Je ne suis qu’une âme en voyage Sous la pluie de tes images Qui es-tu vraiment? Je ne te vois qu’à travers un écran
10.
La guerre 02:52
On marche sur la 2e avenue Je me sens en pays inconnu Sur un terrain contaminé Tu as mis des mines sous mes pieds Je fais semblant de les éviter La croix du viseur sur ta tête Et ma langue sur la gâchette Tu me pointes du bout de yeux Et je me demande qui de nous deux Aura le courage de tirer le premier Et dans la lumière de ta chambre On fait la guerre, on fait la guerre Et dans la lumière de ta chambre On fait la guerre L’été est en poudre à canon Je peux lire les lignes de ton front Tes yeux font pleurer des obus Qui explosent mon âme à nu Et coucher le soleil au bout de la rue Je sais bien qu’en jouant à la guerre On risque de s’imploser le coeur Et j’espère qu’aucun de nous deux N’aura l’âme d’un déserteur L’envie de quitter le combat le premier Et dans la lumière de ta chambre On fait la guerre, on fait la guerre Et dans la lumière de ta chambre On fait la guerre
11.
Berceuse 01:24

credits

released August 28, 2020

Paroles et musique par Les Passagers

Andréanne Muzzo : voix, piano et claviers
Nicolas Ferron-Geoffroy : guitare, voix et claviers
Antoine Ferron-Geoffroy : basse
Thomas Chignier : batterie

Mélanie Bélair : violon (sur les pistes 2,3,4,7 et 9)
Mélanie Vaugeois : violon (sur les pistes 2,3,4,7 et 9)
Ligia Paquin : Alto (sur les pistes 2,3,4,7 et 9)
Annie Gadbois : Violoncelle (sur les pistes 2,3,4,5,7 et 9)

Hannah Darroch : flûte (sur les pistes 1,2,4 et 8)
Lex French : trompette (sur les pistes 1,8 et 9)
Benjamin Deschamps : saxophones et clarinette (sur les pistes 1,5,8 et 9)
Annie Dominique : clarinette basse (sur la piste 5)
Thomas Morelli-Bernard : trombone (sur les pistes 1,8 et 9)

Réalisation : Nicolas Ferron-Geoffroy et Tonio Morin-Vargas
Prise de son et mixage : Tonio Morin-Vargas
Prise de son additionnelles : Dave Smith
Matriçage : Ryan Morey
Conception de la pochette : Laurence Gagnon-Lefebvre

Enregistré au studio Breakglass et au studio des Passagers
Sunset Hill Music 2020

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Les Passagers Montréal, Québec

Quelque part entre musique du monde, jazz, électronique et rock psychédélique, on reconnaît Les Passagers à leur style unique alliant grooves entraînants et mélodies aériennes. Leurs influences ratissent large, mais on pourrait résumer leur son à un mélange entre Marie-Pierre Arthur, Fela Kuti et Broadcast. ... more

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