1. |
Le ciel est noir
04:05
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Le ciel est noir
La lune éclaire ce soir
Tes idées noires
Sont bien trop claires ce soir
Tu bois trop fort
Les verres collent à ta peau
Et les remords
Se dissipent au rythme de tes mots
Malgré tes larmes
Tu tentes de suivre mes pas dans la brume
De la nuit noire
Qui nous avale dans sa faune nocturne
D'une porte à l'autre
La nuit éclate et brille trop fort
Malgré le feu
Je sens le froid qui émane de toi
Ton coeur qui s'ouvre sur la table
Et qui déverse un flot de couleurs interminable
Ton coeur qui s'ouvre et puis t'as mal
Non plus rien n'importe dans cette nuit qui déraille
Je rampe avec toi
Dans les coins sombres loin des regards
De ceux qui dansent engourdissent leurs membres
Pour que la peur lentement s'évapore
Dans la chaleur
Des perles d'eau constellent ton front
Et nous courons
Nous jeter dans le gouffre sans fond
Ton coeur qui s'ouvre sur la table
Et qui déverse un flot de couleurs interminable
Ton coeur qui s'ouvre et puis t'as mal
Non plus rien n'importe dans cette nuit qui déraille
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2. |
Je ne sens rien
04:40
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Et la route qui défile devant moi
À perte de vue, la liberté que je n'attendais plus
Et pendant que je roule à cent miles à l'heure
Je vois ma vie qui s'efface dans le rétroviseur
J'ai quitté ce matin le bureau l'air de rien
J'ai ouvert la porte et mis les pieds dehors
Quand soudain un frisson, une impression bizarre
Me parcoure le corps
Que je n'sens rien
Que je n'sens rien
Car dans cet immeuble froid où je travaille chaque jour
Ma pièce est sans fenêtre et les portes sont closes
Comment croire qu'une vie existe encore
Quand je suis seule et qu'il n'y a que le vide
Il me semble que le monde dehors a changé de décor
Et la réalité m'apparaît déformée
Comme un reflet dans l'un de ces miroirs de foire
Où je ne suis jamais allé
Et je n'sens rien
Je n'veux plus rien
Une angoisse me saisit et je ressens l'urgence
De rouler sans m'arrêter loin de mon existense
Mais plus je m'éloigne de la ville menaçante
Plus le paysage autour se peint d'un air étrange
La forêt m'envahit de ses arbres féroces
Et les bourrasques de vent me sifflent un air atroce
Quand soudain sur la route roulant à toute vitesse
Une fièvre me prend, une montée d'ivresse
L'horizon se fragmente en parcelles de lumière
Qui dans ma peau se dispersent en milliers d'éclats de verre
Mais je n'sens rien
Je n'veux plus rien
Je n'sens rien
Je n'veux plus rien
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3. |
∆∆∆
00:21
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4. |
Acheter ta peau
04:40
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Se couvrir d'écailles et de velours
Puisque la peau nue ne suffit plus
Ouvrir nos chairs pour qu'on y voit
Toutes les possibilités rompues
Nos tiges fortes qui aspirent
Le flot qui coule à nos racines
Et boire jusqu'à la dernière goutte
Jusqu'à ce que plus rien ne transpire
Jusqu'à ce que plus rien ne reste de
Nos corps couverts de paillettes
Pour voiler nos coeurs en miettes
Nos corps couverts de paillettes
Pour voiler nos coeurs en miettes
Tu aveugles les ennemis qui nous guettent
Par les reflets d'or que tu projettes
La danse envoûtante de tes hanches
Quand tu serpentes l'allée grouillante
Nos corps couverts de paillettes
Pour voiler nos coeurs en miettes
Nos corps couverts de paillettes
Je n'ai jamais eu besoin d'acheter ta peau
Pour pouvoir un jour me la mettre sur le dos
Nos désirs dépassent ces premiers instants charnels
Quand nos pores expiraient encore un parfum de miel
Se tapisser de plumes de la tête aux pieds
Puisque la peau nue ne suffit plus
Ouvrir nos chairs pour qu'on y voit
Les déchets de nos solitudes
Nos corps couverts de paillettes
Pour voiler nos coeurs en miettes
Nos corps couverts de paillettes
Je n'ai jamais eu besoin d'acheter ta peau
Pour pouvoir un jour me la mettre sur le dos
Nos désirs dépassent ces premiers instants charnels
Quand nos pores expiraient encore un parfum de miel
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5. |
Prélude
00:27
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6. |
Oulanne
04:28
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On courrait la tête baissée
En se disant que peut-être
En continuant d'avancer
On éviterait la tempête
La nouvelle est arrivée
Et sans nous laisser le temps
Tu t'es laissée emporter
Dans le courant
Une tache qui se perd
Dans tes veines et dans ton sang
Un poison qui se disperse
Et ne laisse plus le temps
Tu as du changer ta chambre
Dormir sous les néons qui tremblent
Et même si dehors il fait beau
Tu as fermé les rideaux
Tes murs sont blancs et pourtant
La lumière ne s'y reflète plus
Ton visage si blanc
Je ne te reconnais plus
Dans tes veines et dans ton sang
Un poison qui se disperse
Et ne laisse plus le temps
Derrière la porte fermée
Tu es posée dans ton lit
Ton petit corps abîmé
Ne sais plus ce qu'il fait ici
Et si le sommeil t'a gagnée
Sans un doute je saurai
Que malgré ce qu'on dira
T'as gagné ton combat
À l'instant j'ai peur de ton visage
Qui repose derrière l'urne sur la table
À l'instant j'ai peur de ton visage
Qui repose derrière
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Les Passagers Montréal, Québec
Quelque part entre musique du monde, jazz, électronique et rock psychédélique, on reconnaît Les Passagers à leur style unique alliant grooves entraînants et mélodies aériennes. Leurs influences ratissent large, mais on pourrait résumer leur son à un mélange entre Marie-Pierre Arthur, Fela Kuti et Broadcast. ... more
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