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Eldorado

by Les Passagers

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1.
De bronze 03:22
Quand tu me prends dans tes bras Ta peau de pierre craque sous mes doigts Il pleut des lames dans ton cou Et les pluies froides s’acharnent sur nous Ta peau de bronze crée des sillons Tracés au crayon de plomb Je ne crains plus que la pluie Qui chaque jour érode nos plis Mon corps de métal s’éteint À force d’être soudé au tien Et dans le creux de tes bras Le soleil a poli mes doigts
2.
Tes yeux 04:23
Je me disais peut-être qu’on pourrait danser Je t’ai dit « Allez viens tu ne peux m’arrêter » J’ai des mains de dentelle et des doigts de papier Tu m’as prise par la taille et tu m’as embrassée Ton visage sur le mien comme du papier sablé Tu m’as prise par la taille et tu m’as emmenée Je n’ai rien voulu dire, j’étais hypnotisée Et même s’il n’y avait rien pour nous menacer Nos pas étaient pressés et nos gorges serrées Il n’y avait pas de guerre, ni de bombes, ni d’orage Il n’y avait pas d’éclairs, simplement ton image Qui disait : « Viens » « Viens » Nous marchions sans arrêt, je te suivais de près Et quand je questionnais, patiemment tu disais Qu’il était impossible de faire demi-tour Nous marchions sans arrêt à la quête d’un lit Nous marchions sans regret à tâtons dans la nuit Je te suivais de près pour ne pas t’oublier Je savais que je ne pouvais pas m’en aller Puis tu t’es arrêté soudainement sans prévenir Tes paupières retroussées sur tes yeux retournés La lumière de la lune qui éclaire la scène La lumière importune qui dévoile ma peine J’ai regardé en bas en j’ai vu dans tes yeux La noirceur assombrir ton regard nuageux Tes yeux comme des billes, tes yeux noirs et ronds Comme si nous avions plongé dans une autre dimension Dans une autre dimension Dans une autre dimension Nous marchions sans arrêt à tâtons dans la nuit À la quête d’un lit, d’un château, d’un abri Où l’on pourrait bâtir une vie sans remords À l’abri de tout ce qui nous atteint dehors
3.
Te retrouver 04:12
La rivière qui coule sous mes pas j’avance vers toi Vers ton ombre qui éclaire la nuit devant moi, devant moi Toutes les roches que tu frôles respirent encore Elles gardent la trace de ton corps, de ton corps Toutes les pierres Et tout ce que je laisse derrière Pour te retrouver Je glisse et je sens l’eau qui coule entre mes doigts Les mains pleines à la quête de ce que je n’ai pas, ce que je n’ai pas Les rives que tu touches brillent comme de l’or Elles éclairent l’horizon comme l’aurore, et je te suis encore Toutes les pierres Et tout ce que je laisse derrière Pour te retrouver À mesure que je m’enfonce vers l’inconnu Je croise les reliques d’un monde perdu, qui n’existe plus J’imagine les étoiles s’illuminer au large Elles dessinent les lignes de ton visage mais ce n’est qu’un mirage
4.
Le soleil plombe et diffuse nos ombres Il crée comme une mer qui glisse sur l’hiver La chaleur des pas réchauffe nos mains de bois Les gorges déployées me laissent espérer Car malgré les faux pas de notre histoire Je n’arrêterai pas d’y croire à chacun de nos pas Et malgré les faux pas de notre histoire Je n’arrêterai pas d’y croire à chacun de nos pas Ne perdons pas de temps la foule est un paquebot Dans la mer d’argent nos pieds fendront les flots N’attendons pas demain ne marchons pas en vain Quand le feu s’éteindra serons-nous encore là ? Car malgré les faux pas de notre histoire Je n’arrêterai pas d’y croire à chacun de nos pas Et malgré les faux pas de notre histoire Je n’arrêterai pas d’y croire à chacun de nos pas
5.
Dans le noir 03:11
Je peux te voir les yeux fermés Sentir ton aura diffuser l’été Ta lumière traverse l’ébène Illumine la nuit comme le kérosène Il n’y a rien ici il n’y a que nous Ne les laissons pas rentrer ils nous croiront fous Il n’y a rien ici il n’y a que nous Je sens leurs yeux nous chasser comme des loups Ta présence dans le noir est fluorescente Elle inonde les murs sans être pesante Ton souffle comme une onde court dans le noir Parcoure l’espace qui nous sépare Il n’y a rien ici il n’y a que nous Ne les laissons pas rentrer ils nous croiront fous Il n’y a rien ici il n’y a que nous Je sens leurs yeux nous chasser comme des loups
6.
J’ai rêvé ce matin, qu’il fallait recommencer Et j’ai voulu te le dire, mais je ne pouvais plus parler J’ai rêvé qu’on creusait, qu’on fuyait sans se retourner Que sur les murs on traçait des signes de guerriers Et si on s’enterrait assez profondément Pour oublier qu’il y a d’autres gens Et si on s’enterrait assez profondément Ils devront venir nous chercher À l’intérieur Dans mon rêve tu as crié, le signal qu’on s’était donné Et j’ai tenté de m’enfuir, mais je ne pouvais plus marcher J’ai rêvé ce matin, qu’il fallait recommencer Et j’ai voulu t’avertir, mais je ne pouvais plus parler Et si on s’enterrait assez profondément Pour oublier qu’il y a d’autres gens Et si on s’enterrait assez profondément Ils devront venir nous chercher À l’intérieur
7.
29.05.2016 02:42
Le soleil est si doux, il nous protège des vagues qui frappent nos genoux Ma montre est arrêtée mais je me laisse tourner dans l’air chaud du mois de mai Ma tête est un bourgeon qui attendait le printemps depuis trop longtemps Les lignes de ma main m’avaient montré le chemin mais je n’voulais pas y croire L’herbe est verte sous nos pieds Il ne faut pas l’oublier Voudrais-tu t’y abandonner ? Je t’ai vu marcher à contre-sens dans le courant, bousculé par le vent Ton corps haut perché comme les arbres dorés qui nous regardent exister Nos cœurs adolescents comme des aimants qui se seraient cherchés trop longtemps Tu n’as plus besoin de plisser les yeux pour voir la mer au creux de ta main L’herbe est verte sous nos pieds Il ne faut pas l’oublier L’herbe est verte sous nos pieds Voudrais-tu t’y abandonner ?
8.
Des faisceaux de verre traversent la lumière de ma fenêtre Il ne reste rien, que des éclats de verre pour retenir la poussière Le sol se déshabille et la terre monte en cheminée dans le ciel Il n’y a plus de flammes, seulement des flocons de cendres qui brouillent tout autour de nous Il n’y a plus rien Que nos peaux que nos mains Il n’y a plus rien, plus rien Quand la terre a tremblé le sol s’est fracassé sous nos pieds habitués Quand la terre a jauni, le ciel a éclaté comme dans un kaléidoscope rouge et gris Il n’y a plus rien Que nos peaux que nos mains Il n’y a plus rien, plus rien
9.
Immobiles 03:46
Tu peux sortir les voiles Je sais que nous ne bougerons pas d’un poil Tu ne peux pas d’égarer Je saurai te trouver les yeux fermés Je suis un aimant bipolaire Et ton cœur est bâti de fer Jamais rien ne m’empêchera D’être encore attirée vers toi On s’est laissés aller à la dérive Mais je suis destinée à suivre la marée Qui monte jusqu’à toi Nous ne sommes pas invincibles et pourtant Nous sommes immobiles face au vent Tu ne peux pas te noyer Je serai toujours ta bouée Je suis un aimant bipolaire Et ton cœur est bâti de fer Jamais rien ne m’empêchera D’être encore attirée vers toi On s’est laissés aller à la dérive Mais je suis destinée à suivre la marée Qui monte jusqu’à toi
10.
Eldorado 04:25
Le ciel est une plage dorée où ma tête s’étend pour voyager Je vis sur un nuage qui me porte où j’ai envie d’aller À travers mes paupières de verre le soleil crée des prismes de lumière Mes pensées sont des algorithmes qui traversent l’univers Les vagues glissent et caressent mes flancs comme si j’étais un grand vaisseau Servant à conquérir l’espace qui me sépare d’Eldorado Tard la nuit, dans mon corps porcelaine Je n’entends plus la vie qui glisse dans mes veines Quand je crie dans mon corps porcelaine J’entends à peine la vie qui glisse dans mes veines

credits

released October 13, 2016

Paroles et musique par Les Passagers :

Andréanne Muzzo : voix et claviers
Nicolas Ferron-Geoffroy : guitare et voix
François-Pierre Poirier : claviers
Antoine Ferron-Geoffroy : basse
Liam Killen : batterie
Keven Barrette : batterie sur les pistes 6 et 10

Réalisé par Nicolas Ferron et Tonio Morin-Vargas
Prise de son et mixage par Tonio Morin-Vargas
Prise de son sur la piste 10 par Matthew Beaudoin
Matriçage par Ryan Morey
Conception visuelle par Jacinthe Chevalier
Enregistré au studio Breakglass, aux studios Sunset Sound de Los Angeles, au studio des Passagers et au Lac Boileau de Rivière-Rouge en 2016

Sunset Hill Music 2016

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Les Passagers Montréal, Québec

Quelque part entre musique du monde, jazz, électronique et rock psychédélique, on reconnaît Les Passagers à leur style unique alliant grooves entraînants et mélodies aériennes. Leurs influences ratissent large, mais on pourrait résumer leur son à un mélange entre Marie-Pierre Arthur, Fela Kuti et Broadcast. ... more

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